Le projet d’élargissement des deux chemins extérieurs avait été soumis au vote lors de la consultation d’avril 2021 auprès des copropriétaires. 80% des votants ont approuvé ce projet .
On peut se féliciter sur ce résultat qui permet un meilleur confort pour la plupart d’entre nous, mais surtout une réelle amélioration de la qualité de vie de ceux frappés par la maladie ou l’accident, ou qui le seront – car nous sommes tous potentiellement PMR –, avec une liberté de déplacement au sein du site et vers/depuis tous les extérieurs.
Il est rassurant de constater l’adhésion d’une forte majorité à un projet représentant un réel bénéfice pour les plus fragiles. Cela compense les propos désolants entendus d’une personne qui s’y oppose « Pas besoin, ma voiture est en face », et rétorque lorsqu’on argumente lors d’une visite technique le cas concret d’un couple actuellement en difficulté avec un fauteuil roulant, « qu’ils n’ont pas besoin de prendre leur voiture » ou encore « ils n’ont pas à aller de l’autre côté », sans oublier « on ne va pas faire des travaux seulement pour eux ».
Pas d’étonnement de ma part sur la qualité de cette argutie, après avoir déjà entendu de cette même source « ils ont qu’à déménager » quand j’invitais au respect de maintenir un taux de charges permettant aux plus économiquement fragiles des résidents, de ne pas être mis en difficulté.
Ne pas voter à l’AG, démissionner du conseil syndical, ne pas reconnaitre la consultation d’avril 2021 ou plus encore aller jusqu’à faire appel à des organismes extérieurs comme l’ADIL afin d’invalider les résolutions démocratiquement votées en assemblée générale parce que les résultats et les projets ne correspondent pas à ses désirs, fait partie de l’apanage de cette résidente qui ne doit pas détenir les vocables comme solidarité, altruisme ou entre-aide dans son vocabulaire.