Bât B: Dégâts des eaux dans un appartement et les communs

Un encombrement en partie basse de la colonne d’évacuation des eaux issues des groupes de sécurité des chauffe-eau a provoqué une importante inondation d’un appartement du bâtiment B par rejet via son siphon, entrainant également un écoulement d’eau sur le sol du hall depuis les lambris, ainsi qu’un début d’impact dans le couloir avec l’eau sortant par la porte du logement.

Le Karcher permettant d’aspirer l’eau dont j’ai doté la résidence en janvier 2020 afin d’évaluer un maximum de liquide rapidement et de limiter les dégâts, a été particulièrement utile dans l’appartement, malgré un fonctionnement à la limite de ses possibilités de par le grand volume d’eau à pomper.

Dans l’immédiat, la fuite est stoppée et il ne devrait pas y avoir de reprise à courte échéance si l’usage de la colonne se limite au recueil des eaux dues à la surpression des ballons pendant leur chauffe.

Une intervention est prévue afin de limiter le risque que survienne de nouveau ce phénomène dont a malheureusement été victime cet appartement pour la seconde fois.

La résolution du problème n'a pas été simple et a demandé pas mal d'énergie avec de multiples interventions sur plusieurs jours, pour localiser les différents obstacles de calcaire sur 5 niveaux.

Merci aux résidents de la "colonne souffreteuse" pour les facilités qu'ils nous ont accordé afin d'avoir accès à leur appartement à différents moments de la journée.

Nous ne devrions plus avoir de soucis de ce type à ce niveau avant 3 décennies si le soucis garde la même fréquence. Blague à part, un récurage préventif, tous les 5 ans par exemple, pourrait être salutaire.

Une trappe d'accès à la colonne a été posée sur le plafond du hall afin de faciliter les interventions et épargner les lambris.

L’eau mousseuse aspirée avec le Karcher au rez-de-chaussée m’a laissé penser dans un premier temps que l’origine du problème avait la même origine qu’en février 2019, mois où, parfois, de l’eau tombait des lambris.

Ces écoulements étaient atypiques avec leurs survenues aléatoires, brèves, et à un emplacement hors des zones habituelles où se produisent les dégâts des eaux, au niveau de la gaine technique des compteurs recueillant l’eau issue des fuites en dalle.

Après recherches, j’en ai déduit que le ruissellement correspondait à la localisation des chauffe-eaux et il s’est avéré que l’origine du sinistre provenait d’un résident ayant fait des modifications dans son appartement, sous son ballon d’eau chaude.

Ce dernier est équipé d’un groupe de sécurité servant à évacuer l’eau dans le cas d’une surpression provoquée par un défaut du thermostat laissant le ballon en chauffe permanente. Sans cet équipement ou si celui-ci ne fonctionne plus à cause du calcaire par exemple, le ballon explose, ce qui est déjà arrivé au bâtiment B.

Ce résident au 2eme étage avait eu l’idée non courante et malvenue, d’installer dans son séjour, sous le cumulus, une machine à laver, en créant une nouveau raccordement sur la colonne d’évacuation des eaux des chauffe-eaux sur lequel il avait branché le tuyau de vidange du lave-linge

Durant la chauffe nocturne, la montée en pression peut provoquer un léger écoulement en mode goutte à goutte. Les canalisations servant à le recueillir sont dimensionnées pour un faible débit, et non pour celui plus important et sous pression d’une vidange.

Si cette installation a fonctionné quelques temps, l’encrassement a provoqué une réduction de section au niveau du coude au-dessus des lambris du hall, et l’eau ne pouvant plus être évacuée assez rapidement, la colonne s’est remplie jusqu’à atteindre la sortie la plus proche, c’est-à-dire le siphon du 1er étage, inondant l’appartement.

Cette fois-ci, en ce mois de mai 2023, le ruissèlement était beaucoup plus violent au rez-de-chaussée et n’était cette fois pas dû au branchement intempestif d’une machine à laver, mais à une purge d’un ballon en cours de remplacement dans les étages supérieurs.

Sans pression, l’évacuation de l’eau aurait dû se faire sans souci mais le calcaire accumulé a fait bouchon, ainsi que l’encrassement résultant du raccordement du lave-linge comme le démontre l’eau mousseuse aspirée, qui dans un premier temps, m’a fait penser qu’il y avait « récidive » avec une nouvelle machine pirate sur la colonne.