4 types de chemins ont été proposés par les entreprises : dalles (récupérées ou neuves), sable stabilisé, bitume et béton désactivé.
Dalles récupérés
Cette solution est la plus vertueuse car elle permet de totalement récupérer les dalles 50x50 existantes, après nettoyage, et de financer exclusivement celles venant en complément, ce qui lui permet d’être économiquement la moins onéreuse et écologiquement, la plus respectueuse en ne générant aucun déchet.
En ajoutant une demi-dalle centrale et une dalle à côté de l’existant, nous obtenons une largeur de 1.25m.
Ce type de revêtement a fait ses preuves, nos parvis peuvent en témoigner, avec sa stabilité, sa durabilité, et sa qualité antidérapante.
Malheureusement, ce type de dalle gravillonnée ne semble plus exister en 50x50 mais seulement en 40x40.
Dalles neuves
Il a été proposé de remplacer la totalité des dalles existantes par des 40x40, la largeur atteignant pile les 1,20m requis. Cela oblige de mettre à la benne l’ensemble de l’existant en parfait état et d’alourdir la facture par l’achat d’un volume de matériel bien plus conséquent, sans que cela n’apporte un quelconque bénéfice par rapport à la solution avec récupération.
Les dalles gravillonnées n’existant plus en 50x50, une solution pourrait consister à passer l’un des chemins en dalles 40x40 et de récupérer celles existantes pour construire la seconde allée.
Stable stabilisé
Une société met en avant ce type de revêtement, probablement parce qu’elle est plus facile à mettre en œuvre, donc plus rentable, bien que plus chère qu’avec les dalles récupérées.

La photo ci-contre prise lors d’une visite à l’Abbaye du Moncel démontre la mauvaise tenue de ce revêtement dans le temps avec l’éparpillement du sable débordant des voliges, pouvant générer des crevasses. De plus, les bordures en bois ne doivent pas être éternelles et peuvent gêner les tontes.
Bitume
Par ces temps de réchauffement climatique, il est préférable de privilégier des revêtements clairs au noir du bitume, dont les plus anciens auront certainement le souvenir de leur « mollesse » sous la semelle des chaussures sous l’ardant soleil d’été.
Comme pour le sable stabilisé, cette solution a aussi le désavantage de nécessiter des bordures en bois.
Béton désactivé
Avec les dalles, le béton désactivé est la seconde solution valable avec les avantages d’être durable, clair et antidérapant, mais sa mise en œuvre est plus lourde avec la nécessité d’amener un camion pour couler le béton, ce qui augmente la facture de l’ordre de 30% par rapport à la solution la plus économique avec les dalles récupérées, selon le chiffrage établi en mai 2023.
Conclusion
En étant le plus performant et le plus économique, le chemin en dalles récupérées des tracés l’existants s’impose naturellement.
S’il n’y a plus moyen d’obtenir des dalles 50x50, il faudra passer par la réfection complète en 40x40, voire seulement pour un chemin si on peut récupérer les 50x50 de l’autre.