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Aménagement des chemins et des accès aux bâtiments

La dernière assemblée générale a validé la proposition initiée par un couple de copropriétaires et validée par d’autres, d’adapter nos chemins et accès aux bâtiments pour les personnes à mobilité réduite (PMR), et de faciliter leur usage par tous – Voir l’article « Prise en compte du handicap – Aménagement des chemins »  .

Contrairement à ce qui a été avancé par une entreprise et des membres du CS opposant à ce projet, la norme n’impose pas une largeur de chemin d’1m40, mais d’1m20, la première largeur étant requise pour les accès aux établissements recevant du public.

Types de chemin

4 types de chemins ont été proposés par les entreprises : dalles (récupérées ou neuves), sable stabilisé, bitume et béton désactivé.

Dalles récupérés

Cette solution est la plus vertueuse car elle permet de totalement récupérer les dalles 50x50 existantes, après nettoyage, et de financer exclusivement celles venant en complément, ce qui lui permet d’être économiquement la moins onéreuse et écologiquement, la plus respectueuse en ne générant aucun déchet.

En ajoutant une demi-dalle centrale et une dalle à côté de l’existant, nous obtenons une largeur de 1.25m.

Ce type de revêtement a fait ses preuves, nos parvis peuvent en témoigner, avec sa stabilité, sa durabilité, et sa qualité antidérapante.

Malheureusement, ce type de dalle gravillonnée ne semble plus exister en 50x50 mais seulement en 40x40.

Dalles neuves

Il a été proposé de remplacer la totalité des dalles existantes par des 40x40, la largeur atteignant pile les 1,20m requis. Cela oblige de mettre à la benne l’ensemble de l’existant en parfait état et d’alourdir la facture par l’achat d’un volume de matériel bien plus conséquent, sans que cela n’apporte un quelconque bénéfice par rapport à la solution avec récupération.

Les dalles gravillonnées n’existant plus en 50x50, une solution pourrait consister à passer l’un des chemins en dalles 40x40 et de récupérer celles existantes pour construire la seconde allée.

Stable stabilisé

Une société met en avant ce type de revêtement, probablement parce qu’elle est plus facile à mettre en œuvre, donc plus rentable, bien que plus chère qu’avec les dalles récupérées.

Sable stabilise
La photo ci-contre prise lors d’une visite à l’Abbaye du Moncel démontre la mauvaise tenue de ce revêtement dans le temps avec l’éparpillement du sable débordant des voliges, pouvant générer des crevasses. De plus, les bordures en bois ne doivent pas être éternelles et peuvent gêner les tontes.

Bitume

Par ces temps de réchauffement climatique, il est préférable de privilégier des revêtements clairs au noir du bitume, dont les plus anciens auront certainement le souvenir de leur « mollesse » sous la semelle des chaussures sous l’ardant soleil d’été.

Comme pour le sable stabilisé, cette solution a aussi le désavantage de nécessiter des bordures en bois.

Béton désactivé

Avec les dalles, le béton désactivé est la seconde solution valable avec les avantages d’être durable, clair et antidérapant, mais sa mise en œuvre est plus lourde avec la nécessité d’amener un camion pour couler le béton, ce qui augmente la facture de l’ordre de 30% par rapport à la solution la plus économique avec les dalles récupérées, selon le chiffrage établi en mai 2023.

Conclusion

En étant le plus performant et le plus économique, le chemin en dalles récupérées des tracés l’existants s’impose naturellement.

S’il n’y a plus moyen d’obtenir des dalles 50x50, il faudra passer par la réfection complète en 40x40, voire seulement pour un chemin si on peut récupérer les 50x50 de l’autre.

Correction du tracé du chemin au Nord du bâtiment B

Depuis l’origine en 1989, le chemin Nord débouche sur une place de parking qui, quand elle est occupée, condamne la sortie du chemin et oblige celui/celle qui l’emprunte, à s’aventurer sur les pelouses.

Solution 1

J’ai proposé de profiter de la réfection des chemins pour corriger cette erreur de conception qui nous gêne quotidiennement, et avancé la solution de changer légèrement la trajectoire de la fin de l’allée afin qu’elle débouche sur le coin (bordure jaune), ce qui permet d’y avoir facilement accès quand des véhicules stationnent à côté, même longs.

Debouches chemin Nord
Même dans le cas exceptionnel d’un véhicule occupant totalement l’emplacement comme sur cette photo (plus long => difficulté d’accès à la place couverte), le coin reste toujours dégagé.
D’autres solutions sont proposées par d’autres membres du CS mais elles ont toutes des inconvénients.

Solution 2

Garder le tracé actuel en supprimant la place visiteur : chaque appartement dispose d’une place de parking attitrée. Les places visiteurs sont surtout utilisées par les appartements disposant d’un second véhicule et il peut être dommageable d’en réduire le nombre en obligeant des stationnements à l’extérieur.

Solution 3

Déplacer la sortie du chemin comme je le propose mais sans utiliser le coin (bordure rouge), en débouchant à l’extrémité de la place visiteur raccourcie pour en faire une zone dédiée aux motos : là-aussi, nous perdons une place pour les voitures, et il y a un risque de nuisances sonores pour les appartements proches avec les motos très sonores.

Allongement parking
Il nous a été proposé de rallonger les 2 places visiteurs d’un mètre en entamant la pelouse afin que l’arrière du véhicule stationné dégage la sortie du chemin mais cela présente des inconvénients :

  • un véhicule particulièrement long ou qui ne va pas au bout obturera de nouveau le chemin
     
  • l’opération est plus lourde donc plus onéreuse (creuser la pelouse, déplacer les bordures, ajouter 2 mètres de bordures latérales, refaire le revêtement bitumineux, ...)
     
  • la pelouse à détruire comporte au moins 2 grosses racines de surface des bouleaux proches. Les sectionner peut altérer la santé, voire compromettre la vie des trois arbres, sans compter un affaiblissement de son enracinement susceptible d’avoir une incidence sur sa stabilité lors des fortes tempêtes.

Racines bouleaux

Solution 4

Faire passer le chemin sur la pelouse devant les 2 appartements du RdC : cette solution rallonge beaucoup le chemin et engendre un surcoût, mais le principal inconvénient serait pour les résidents du rez-de-chaussée qui perdraient leur tranquillité avec les passages devant leurs fenêtres.

De plus, cela détruirait les arbustes récemment plantés pour faire barrage aux personnes qui marchaient sur la pelouse – voir l’article « Non-respect des espaces verts »  . Il serait incohérent de détruire aujourd’hui ce que nous avons investi l’an passé.

Conclusion

La meilleure solution, à tous points de vue, reste le débouché sur le coin, à la fois la plus fonctionnelle et économique, sans incidence sur la tranquillité du voisinage et la santé des arbres à proximité.
Notre gestionnaire du syndic a avancé que ce choix n’était pas applicable car il y avait empiètement sur une place privée.

Conversion du parking 151 en place visiteur

Devant cette légitime remarque, j’ai pris contact avec les propriétaires de la place n° 151 afin de leur proposer de la permuter avec une place visiteur équivalente, ce qu’ils acceptèrent après visite sur site. Je tiens à les remercier de nouveau pour leur engagement sans contrepartie, au bénéfice des résidents et des PMR. En ces temps d’égoïsme et de petitesse, agir avec des personnes positives et bienveillantes donne du baume au cœur...

Malgré cela, lors de la dernière visite technique, notre gestionnaire de syndic reste réfractaire à cette opération, de son propre avis ou mandatée, pour des raisons très confuses, exprimées oralement et que je n’ai pas saisi, d’où ce courriel de demande de précision auquel j’attends une réponse :

« [...] Une place visiteur et l’autre n° 151 encadre ce coin. Vous aviez légitimement avancé un potentiel soucis avec cette dernière car le débouché donne sur une fraction de l’extrémité de la place privée.

La résolution de ce problème consiste à convertir cette place associée à un logement, en place visiteur. Son propriétaire, a aimablement accepté de permuter sa place n° 151 avec la place visiteur toute proche, comme le concrétise son courrier ci-joint.

Il a été vérifié qu’il n’y avait pas de contre-indication dans le règlement de copropriété, et que les places de parking ne figuraient pas dans le cadastre. Dans le titre de propriété, le parking n’est identifié que par le numéro, sans localisation.

En conséquence, la permutation n’entraine aucune démarche autre que d’effacer le marquage au sol et de peindre 151 sur la place visiteur n°1 selon le plan du document [...] .

Merci de nous confirmer la validité de cette démarche et dans la négative, nous présenter votre argumentaire détaillé justifiant l’impossibilité de sa mise en œuvre. [...] »

Accès aux bâtiments

Afin d’éliminer le petit dénivelé d’environ 6 cm entre le parvis et l’entrée des bâtiments, les dalles touchant le mur seront relevées à l’identique de celles devant la porte du local des poubelles, avec un palier de 2 mètres de largeur afin qu’une personne en fauteuil roulant ne soit pas dans une pente pour ouvrir la porte.

Abaissement des bordures

La continuité de circulation sans différence de niveau sera assurée par l’abaissement des extrémités des chemins restaurés et de l’accès au parvis depuis les parkings.

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