Si cet objet est enflammé ou incandescent, flammèche ou matière ardente provenant d’un incendie dans les étages supérieurs, le feu peut rapidement se propager au rez-de-chaussée s’il trouve matière à s’alimenter, comme avec tous les combustibles précédemment cités.
Mais l’origine la plus probable d’un embrasement peut venir tout simplement du jet d’un simple mégot dans l’interstice, qui tombe directement sur les cartons plaqué aux murs.
Bien qu’il soit interdit de fumer dans les bâtiments, mesure qui semble bien respecté dans l’ensemble, une seule exception, venant d’un visiteur par exemple, peut nous mener au désastre.
Il m’est déjà arrivé de devoir refermer la trappe d’évacuation des fumées ouverte suite à une détection de fumée sur le palier de l’escalier d’un étage.
Un feu dans le placard rend impossible l’évacuation des résidents des étages par l’escalier, voie unique de secours, à cause, entre autres, des fumées toxiques nées du cocktail des différentes substances solides et liquides enflammées, ainsi que des bombes d’aérosol dont les gaz propulseurs en surpression ne manqueront pas d’exploser, émanations qui sont également susceptibles de se propager dans les couloirs, voire les appartements.
Rappelons que les CFC nuisibles à la couche d’ozone ont été remplacés par d’autres gaz, dont le butane et le propane - les bombes aérosol n’ont jamais si bien porté leur nom – et que l’emploi de l’ascenseur est bien entendu interdit en cas de sinistre de tous types, incendie ou dégât des eaux d’envergure, sous peine d’y être piégé.