Sécurité : l'affaire de tous

La sécurité de notre résidence s’est améliorée avec la pose des portails, faisant ressembler notre domaine quelque peu à Fort Knox à l’époque où le portable n’existait pas pour s’annoncer, aucune sonnette n’équipant les deux entrées extérieures.

Portillon ouvert 1

Ces portails constituent les principaux remparts contre les malfaisants et il est regrettable de trouver régulièrement le portillon arrière non verrouillé voire grand ouvert, hypothéquant ainsi la sécurité des biens et des personnes.
 

 

Malheureusement, la résidence a fait l’objet de multiples agressions au fil des décennies, que je relate ci-dessous, de façon non exhaustive, avec l’objectif de faire prendre conscience que la sécurité est l’affaire de tous et qu’une négligence peut avoir de lourdes conséquences, les attaques allant du vol de carburant jusqu’à des faits très graves non relatés ici.

A une période, quelques voitures étaient victimes de vandalisme avec bris de glace et surtout vol de carburant par perforation du réservoir.

Enceinte, une résidente en rez-de-chaussée restait en permanence chez elle. Elle ne quittait son domicile que pour faire des courses dans le voisinage.

Un jour, elle est sortie pour aller à la boulangerie de l’avenue. A son retour, elle a constaté que pendant sa courte absence, un cambrioleur s’était introduit chez elle par une des fenêtres laissée ouverte.

Une nuit, une résidente d’un T3 a été réveillée par du bruit dans son séjour. Intriguée, elle se lève et se trouve confronté à un cambrioleur qui était monté par le balcon afin de s’introduire par la porte-fenêtre restée ouverte.

Heureusement, celui-ci n’a pas été agressif en partant immédiatement par où il était venu.

Un hiver il y a quelques années, en journée, un locataire rentre tranquillement dans son T3 et, la porte ouverte, se trouve confronté à deux individus visitant son appartement qu’ils ont immédiatement fui par le balcon.

En fait, le résident ignorait qu’il avait mal fermé la fenêtre avec garde-corps du séjour par laquelle les malandrins se sont introduits en se faisant probablement la courte-échelle.

Au bâtiment B, un locataire s’absentait la nuit pour son travail d’après ses dires.

Un soir de décembre 2016 vers 23h, une bande d’individus est montée par l’escalier jusqu’au 4eme étage après avoir endommagé le portail au préalable et forcé la porte du hall. La porte du locataire a été défoncée à grand bruit d’après les voisins.

Cette bande est repartie rapidement. A ma connaissance, c’est le seul cambriolage en mode « raid » survenu au Clos. Manifestement, ce cambriolage n’était pas un hasard, la victime étant manifestement ciblée.

Des réparations ont été nécessaires sur le portail et la porte du hall.

Le 3 août 2019, la nuit tombée, je remarquais par la fenêtre de la cuisine, un très fort dégagement de fumées, avec de volumineuses volutes. Les voyant dans l’alignement des maisons voisines, j’ai dans un premier temps pensé que l’une d’elle était en feu et me suis immédiatement rendu sur place.

En sortant par le portillon côté bâtiment B, je vis qu’en fait une voiture brûlait intensément dans notre étroite rue à 100 mètres de là. Après mon appel au 18, les pompiers intervenaient très rapidement et éteignirent, non sans mal, ce très intense brasier qui aurait pu priver le quartier d’électricité, de par sa proximité avec un transformateur EDF dont les équipements extérieurs furent détruits.

Dans la coulée verte proche, un résident a été agressé par une bande de jeunes, sans dommage fort heureusement, leur action s’étant interrompue après qu’ils se soient sentis observés par une caméra de surveillance.

Un étudiant de l’école située dans la rue en face du portail arrière a été également dépouillé.